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mercredi 14 janvier 2015

Je suis Charlie.

[Société]


La liberté guidant le peuple ?
Oui.

Car la semaine dernière, c'est la France toute entière qui a été prise d'un élan d'émoi face à ce massacre qui a eu lieu à Charlie Hebdo, puis les deux attaques couplées de Montrouge et Porte de Vincennes. Beaucoup de blogs ont arrêté de vivre pendant quelques jours, "je n'ai pas la tête à écrire sur des futilités" disait-on. 

Ici, le blog a continué de vivre. Les articles pré-planifiés ont continué de paraître, comme ci de rien n'était. Car finalement, c'est ainsi qu'il faut réagir : continuer d'agir et de vivre.

Même si nous écrivons sur des blogs, qu'ils soient à tendance beauté, mode, humeurs, cuisine ou que sais je, nous nous exprimons en usant de notre liberté d'expression et sans être forcément d'accord avec tous nos lecteurs. Nous aimons des choses, nous en détestons d'autres, et nous l'écrivons. Nos mots, nos photos expriment des ressentis, des avis. C'est ce que Charlie faisait aussi.


Le ton d'humour noir de ce journal était peu apprécié, il faut être sincère, combien dans tous ceux qui sont Charlie aujourd'hui s'était intéressés aux dessins, aux caricatures du prophète par exemple, avant les événements du 7 janvier dernier ? J'ai la chance d'avoir eu pour parents des gens ouverts d'esprits prêts au débat, et même si je ne suis pas du tout intéressée par les questions de politique ils ont su m'aider à me forger des avis et des opinions d'ouverture et de liberté. 

Je me souviens des dessins de Charb dans le Petit Quotidien qui arrivait (presque) tous les jours dans ma boite aux lettres. Je me souviens du visage de Cabu, je me souviens des dessins que l'ont voyait dans les journaux, appelant toujours à polémique.

Ces hommes sont morts pour des dessins.
Pour un peu d'humour trash qui n'a pas fait rire tout le monde.
Mais ou va t-on ?



Je m'exprime aujourd'hui car cette semaine, j'ai eu mal.
J'ai été profondément choquée et attristée de la situation, j'ai eu peur.
Je ne suis pas allée défiler dimanche pour cette raison.

Néanmoins, c'est un élan de fierté que j'ai ressenti en voyant pas moins de 1,7 millions de français dans les rues de Paris, et plus de 3 millions toutes régions confondues. J'ai été émue de voir l'embrassade du président à Patrick Pelloux. Notre président est sorti quelques instants de son rôle de chef d'état et a réagi en ami. J'ai été ému lorsque j'ai vu cette photo, celle que j'ai choisi pour illustrer mon article. Elle représente tant de chose. Elle représente une France libre, respectueuse et unie.


J'espère de tout coeur qu'elle le restera, unie.

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